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27 janvier 2009

tafraout

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1 janvier 2009

رجل الكهف المغربي

1 janvier 2009

Coutumes et rites du mariage à Tafraout

Issu des traditions et coutumes transmises d’une génération à l’autre, le mariage à Tafraout demeure un rituel exceptionnel. Les rites et habitudes de la région illustrent la richesse de la culture marocaine.

Moment de joie et de fête, le mariage demeure un événement de taille dans la société marocaine. Apanage de plusieurs siècles, les traditions du mariage transmises d’une génération à l’autre connaissent une très grande diversité. Ces coutumes se démarqe d’une région à l’autre.

A Tafraout, le mariage demeure un moment où s’illustre cette richesse. Les rites se substituant l’un à l’autre dans un grand respect de la tradition ancestrale. Chaque rituel, portant une connotation qui remonte loin dans le temps. Le jour du henné, «takriste» et «Tanguift» sont des moments marquants dans la vie de chaque mariée à Tafraout. Cependant, le fait marquant dans les coutumes de la région de Tafraout reste le départ de la future mariée vers une maison voisine ou celle d’une famille proche loin de la maison familiale alors que les préparations pour la fête du mariage se font d’arrache-pied.

«Comme le veut la coutume dans les traditions de Tafraout, une fois la jeune fille demandée en mariage, elle quitte la maison familiale et s’abrite un peu loin chez une famille voisine ou des membres de la famille alors que sa famille se prépare pour fêter cet événement», souligne Khadija Ibnou El kadi, native de la région.

«La cause de ce départ est toute simple, la jeune mariée sentant une grande timidité à l’égard de son père et ses frères trouve ainsi l’occasion de se dérober à leur rencontre en s’installant ailleurs», explique -t-elle. Cependant, ce départ constitue un moment de préparation de la jeune mariée pour ce nouveau départ de la maison familiale. Ainsi, assistée par les jeunes filles du douar, la jeune mariée célèbre son jour de henné. Un jour spécialement réservé aux filles loin de la participation des femmes.

La future mariée reste ainsi hébergée dans une maison voisine et ce n’est qu’au jour où elle entend les chants de la famille du mari venant la chercher qu’elle regagne la maison familiale. «Un membre de la famille du mari et quelques personnes viennent ainsi dans la maison de la future mariée en chantant. Et ce n’est qu’en ce moment que la famille de la future marié part à sa recherche pour la préparer», explique Mme Khadija . Toujours est il que le futur mari reste absent ce jour là .En fait, le membre de famille qui doit être de sexe masculin est accompagné d’un groupe venant en fait pour apporter à la future mariée ce qu’on nomme dans la région de Tafraout « Takrist ».

S’agissant en fait d’une sorte de dote attribuée par le mari. «Il est à souligner que «Takrist» comporte en fait des babouches et un le drap traditionnel que portent les femmes de la région, ces deux éléments apportés à la mariée doivent être anciens et déjà portés», explique Khadija Ibnou El Kadi. L’appellation même de ce jour « jour de takriste » vient de cette tradition. «Comme le veut la tradition, ce jour-là est marqué par plusieurs rituels qui se font respectés et par la famille de la mariée et celle du mari. L’homme apportant «Takriste» doit en fait essayer de frapper la mariée avec ce cadeau alors que la famille essaie de protéger la future mariée dans une sorte de jeu de résistance des deux côtés.

Une fois l’objectif atteint, «Takriste» est ainsi remise à la famille de la marié», souligne-t-elle. Une autre habitude vient compléter ce rituel, le frère de la mariée ou un membre masculin de sa famille lui met les babouches alors que sa mère lui remet l’habit traditionnel qui lui a été offert. Ce jour-là, les deux familles enregistrent l’ensemble des cadeaux donnés des deux côtés. Une précaution prise par les deux côtés pour attester de leurs cadeaux en cas de séparation. Ainsi, la famille du mari regagne son domicile, la mariée restant dans sa maison familiale. Et ce n’est qu’au jour de «Tanguift» que la mariée est escortée jusqu’à sa nouvelle demeure.

Fait marquant dans cette tradition des autres régions du Maroc, la jeune mariée trouve la porte de sa nouvelle demeure fermée, le groupe accompagnateur se met ainsi à chanter pour persuader la famille du mari de lui ouvrir la porte alors que la famille du mari prétexte qu’il est encore occupé par les préparations du mariage. La future mariée reste ainsi bloquée devant la porte en attendant que sa belle-mère dédaigne sortir pour l’accueillir en lui apportant du lait et lui ouvrant la porte d’entrée. La mariée boit trois gorgées de ce lait avant d’y mettre sa main et de marquer le haut de la porte d’entrée. Une fois installée, la mariée se fait préparer par les femmes qui l’avaient escortée auparavant.

Les membres des deux familles sortent ainsi de la demeure pour se préparer à chanter et danser aux rythmes «d’Ahwach». Pourtant au cours de cette nuit même les deux mariés se préparent et partent tous les deux dîner chez la famille de la nouvelle mariée pour sceller de nouveaux liens familiaux. Et ce n’est que le lendemain que la famille de la mariée vient lui rendre visite dans la matinée en lui apportant plusieurs plats mijotés pour cette occasion.

Par Par: Majda Saber
/ Sce: Aujourd’hui le Maroc 21 Août 2008

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